Se débarrasser des doutes




Le doute est toujours bon car il est l’enfant de la curiosité et donc la mère du savoir et des découvertes. Le doute dont je veux parler dans cet article est celui qui nous pousse dans l’inaction et l’hésitation permanente lorsqu’il s’agit de prendre des initiatives ou de devenir productif.




Lorsque le doute ne vient pas de la curiosité et d’un questionnement constructif, il provoque un grand manque de sécurité intérieure. Dans ce cas, en effet, le doute vient de notre incapacité à prendre une décision ou à trancher sur une question importante dans notre vie. Ce manque de prise de décision vient quant à lui d’un grand manque de données et d’information, donc de connaissances.
Naturellement, les personnes qui souffrent le plus de ce doute sont celles qui sont intelligentes et intellectuelles dans leur manière d’analyser leur environnement. Si on ne réfléchie pas trop, on a pas vraiment beaucoup de doutes. On fonce, puis on constate le résultat de notre action. Si ça marche, tant mieux sinon, on fonce encore une fois pour tester autre chose.
Les personnes intellectuelles ou disant cérébrales ont horreur d’agir sans avoir toutes les données et sans être plus ou moins sures de leur réussite ou des conséquences de leur action. Elles ne peuvent pas foncer dans l’obscurité sans avoir analysé toutes les alternatives et les hypothèses qui s’imposent à leur esprit.
Si vous êtes comme ce genre de personnes, vous allez avoir du mal à agir rapidement et vous allez vous sentir constamment en manque de confiance en soi. Et comme ce problème se répètera régulièrement et que tout le monde vous critiquera du fait que vous avez tendance à vous compliquer trop la vie, vous allez commencer à ressentir un manque de sécurité. C’est parce que vous allez commencer à douter de vous-même ! Et comme vous allez avoir très peu de réponses, les choses ne vont pas s’arranger facilement.
Je vais expliquer ce processus à travers un exemple simple :
Nous avons peur de nous engager dans un projet (mariage, achat d’une voiture, projet d’entreprise …). Tout commence par la peur inexpliquée et qui est considérée normale au début. Nous commençons à réfléchir et à planifier les choses pour nous sentir mieux et pour foncer. Mais cela n’arrange pas les choses car plus on réfléchie, plus on se sent confondu et perdu dans les détails, les hypothèses, les scénarii et les possibilités.
Et plus on a de possibilités, plus nous avons besoin de faire plus d’analyse. Par exemple, plus on réfléchie à ce qui risque d’arriver si je m’engage avec une telle personne ou en achetant une telle voiture qu’on commence à avoir plusieurs possibilités. En gros, peut être ça va bien marcher à cause de X, Y et Z raisons ou peut être que ça ne va pas marcher à cause de A, B, C raisons.
Une fois on aura bien réfléchi, on se retrouve plus perdu et plus peureux qu’au tout début. On ne sait plus quoi faire. Enfin de compte, on laisse tomber avec un douloureux sentiment de déception et de perte inutile de temps, d’énergie et surtout d’une éventuelle opportunité.
Et si cela arrive sur le même projet plusieurs fois : plusieurs refus d’engagement dans un mariage ou d’achats de voiture, vous commencez à ressentir à grand manque de confiance en vous-même puis un manque de sécurité intérieur : « vous pensez que vous avez un grand problème dans votre personnalité mais en même temps vous n’arrivez pas à savoir de quoi il s’agit ! »

Quelle est donc la solution si vous faites partie de ces personnes ?

Je pense que vous aurez absolument besoin de lire sur l’art de prise de décision et d’avoir d’autres méthodes de réflexion que vous utilisez actuellement. Vous n’avez aucun problème de confiance en soi ou de personnalité, c’est juste que votre style de réflexion est très analytique et linéaire. Vous exposez les possibilités et les hypothèses mais vous avez du mal à arriver à des conclusions et donc à des plans intermédiaires pour foncer. Bon courage !

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